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Radio Dhikr ALLAH
 

12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:15
  Q : Je suis saoudien et on m’a envoyé aux Etats-Unis étudier une spécialité ; celle-ci existe dans mon université actuelle. Je vous signale que les universités étrangères sont mixtes et que les étudiantes y portent des jeans serrés. Certaines portent mêmes des jupes qui arrivent à mi-cuisse ou aux genoux. Elles sont toutes maquillées et parfumées et elles portent parfois une croix au cou. Le spectacle de femmes pareilles est répandu dans les rues, les marchés, et les lieux publics…

 

Mon habitude à la faculté, ainsi celle de beaucoup de jeunes là-bas, est de fréquenter les étudiants et les étudiantes - juifs et chrétiens - en leur adressant naturellement la parole ; on leur sourit et on leur adresse de belles paroles.

Certains amis m’ont déconseillé d’aller là-bas, en raison du danger que cela représente pour la personne sur son comportement et la relation avec sa religion, mais aussi pour sa femme et ses enfants. Le spectacle quotidien de ce que nous avons décrit a en effet tendance à accoutumer la personne à la dépravation. Ces amis ont cité pour me convaincre le verset suivant :


 « Ceux qui ont fait du tort à eux-mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : “Où en étiez-vous ?” (à propos de leur religion). »1

Ils ont cité aussi la parole de l’exégète Ibn Kathîr : « Celui qui séjourne parmi les mécréants est injuste envers lui-même. Ce qu’il fait est un grand péché comme le montre le verset, et les savants sont unanimes à ce sujet, tant qu’il ne pratique pas ouvertement sa religion. »

Ces amis m’ont dit que la pratique ouverte de la religion ne se limite pas à prier et à jeûner, mais consiste surtout à appliquer ce qu’appliquait le prophète Ibrâhîm (Abraham), que le salut soit sur lui, à savoir le fait qu’il faille ouvertement renier la mécréance de ceux parmi lesquels on vit et les renier eux-mêmes. Il faut leur affirmer ouvertement qu’ils sont dans l’égarement et qu’il existe entre nous une inimité.

Ces amis m’ont dit que Cheikh Muhammad ibn ‘Abdul-Wahhâb, qu’Allah lui soit clément, a déclaré dans son livre As-Sîra, que l’islam d’une personne n’est pas parfait tant que celle-ci ne haït pas les mécréants en leur montrant qu’ils les détestent et son hostilité envers eux, même s’il délaisse l’associa­tionnisme (Shirk) et proclame l’unicité d’Allah (Tawhîd).

Ces mêmes amis m’ont cité ces deux paroles du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

« Je renie tout musulman qui réside parmi les associateurs », « Allah n’accepte les actes de l’associateur qui devient musulman qu’à condition qu’il se sépare des associateurs. »

Ils m’ont dit : « Le Prophète, prière et salut pour lui, a exigé du Compagnon Jarîr, au moment où il a fait serment d’allégeance pour devenir musulman, de se séparer des associateurs. »

Je suis maintenant confus et hésitant, et ma question est la suivante : « Quel est l’avis juridique correct concernant mon voyage et mes études là-bas ? Que signifie exactement la pratique ouverte de la religion qui est posée comme condition à la permission de voyager là-bas ? Ma belle-famille est-elle en tort si elle permet à ma femme de voyager, tout en sachant ce qui se passe là-bas ? Ou doit-elle plutôt lui interdire de voyager ? »

Je vous demande de bien détailler la réponse à cette question importante qui concerne un grand nombre de jeunes musulmans.

1 Les Femmes, v. 97.

 

R : Etant donné que la spécialité que tu veux aller étudier existe dans le pays musulman où tu vis, et que ce voyage a des conséquences fâcheuses sur ta religion, sur ton comportement et sur ta femme et tes enfants, il n’est pas permis de l’accomplir. En effet, ces études à l’étranger - étant donné que la spécialité existe là où tu vis - ne sont pas une obligation.


De nombreux hadiths du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, réprouvent le fait de vivre dans un pays de mécréants sans raison juridique valable. Parmi ces hadiths, citons la parole du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui : 


« Je renie tout musulman qui s’installe parmi les associateurs. »


Les voyages qu’accomplissent certains musulmans vers des pays non-musulmans sans nécessité absolue, relève de la recherche de la facilité, ce qui n’est pas permis dans la religion. Ceci témoigne de leur préférence relative de la vie de ce bas-monde à celle de l’au-delà. Allah dit :

 

« Mais, vous préférez plutôt la vie présente * Alors que l’au-delà est meilleur et plus durable. »1


Il dit aussi :

 

« Dis :  La jouissance d’ici-bas est éphémère, mais la vie future est meilleure pour quiconque est pieux. »2


En outre, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :


« Celui dont le souci suprême est l’au-delà, Allah arrangera ses affaires, emplira son cœur de richesse ; les richesses du monde d’ici-bas seront acheminées vers lui. Mais celui dont l’intention est la vie d’ici-bas, Allah dispersera ses affaires, fera de la pauvreté son idée fixe ; il n’obtiendra de richesses [malgré tout] sur terre que celles qui lui auront été écrites. »


  • Fatwa de la Commission Permanente des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ (nº20968), datée du 03/06/1420 H.

____________________

1 Le Très-Haut, v. 16, 17.

2 Les Femmes, v.77.

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:14
Q : Est-il permis d’habiter avec des familles américaines pour apprendre la langue anglaise ?  

R : Il est préférable pour le musulman d’habiter avec des musulmans, car la fréquentation des mécréants présente d’énormes dangers pour la croyance et donne une certaine apathie du côté religieux et une paresse dans l’accomplissement du devoir islamique et des bonnes œuvres.


Le musulman doit faire tout son possible pour éviter cela, car ceci lui permettra de sauvegarder sa religion et de conserver sa morale. Cependant, s’il est contraint de vivre avec des familles, alors qu’il séjourne avec des familles musulmanes, à condition qu’il ne reste pas en tête-à-tête avec une femme qu’il a le droit d’épouser.


Par ailleurs, il n’est pas permis au musulman d’habiter avec des familles non-musulmanes où il y a des hommes et des femmes, car leurs femmes sont connues pour leur nudité et leur manque de chasteté. Ceci, comme chacun sait, constitue un énorme danger qui peut entraîner l’adultère et corrompre les mœurs.


Nous disons également qu’habiter avec des familles non-musulmanes qu’elles soient américaines ou autres, pour apprendre la langue n’est pas vraiment une nécessité car cet individu peut apprendre cette langue dans les instituts spécialisés ou encore à travers les conversations avec ses amis.


Et qu’Allah nous accorde le succès et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Muhammad, sa famille et ses Compagnons.


Fatwa du Comité Permanent de l’Iftâ 

Tome 1, page 90

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:14
Q : On interroge votre éminence sur une nouvelle habitude qui s’accentue dans nos hôpitaux. Cette habitude nous vient des sociétés occidentales mécréantes à savoir d’offrir des fleurs aux malades lors des visites. De plus, ces fleurs sont achetées à des prix exorbitants. Quelle est l’opinion de votre éminence sur cette (nouvelle) habitude ?


 

R : Nul doute qu’il n’y a dans ces fleurs aucun profit pour le malade. Elles ne peuvent donc le guérir, ni le soulager, ni lui donner la santé et encore moins, le protéger des maladies. Elles ne sont que de simple fausses plantes fabriquées sous forme de roses par des machines ou manuellement, dans le but de gagner de l’argent sur le compte de quelques clients perdants… ou bien il peut s’agir de vraies fleurs achetées à des sommes exorbitantes, qui ne resteront chez le malade que quelque heures et qui finiront à la poubelle.


Bref, il n’y a dans cette habitude aucun profit, si ce n’est l’imitation aveugle des occidentaux, sans la moindre réflexion, et je pense que cet argent gaspillé à tort pourrait être dépensé à des fins plus utiles. Enfin, il est du devoir de tout musulman qui voit ceux qui vendent ou achètent ces fleurs de les conseiller afin qu’ils se repentent et délaissent cette vente et cet achat, car c’est du gaspillage évident.


  • Fatwa de cheikh Ibn Jibrîn

  • Al-Lu’lu’ al-Makîn page 58 et 59

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:12
Q : Quel est le verdict concernant le fait pour le musulman, de rentrer dans une église, pour voir comment les chrétiens prient ou bien entendre leurs conférences ?  

R : Il n’est pas permis au musulman d’entrer dans les lieux de culte des mécréants, car par cet acte, c’est une sorte d’approbation de ce qu’ils font.

De plus, Al-Bayhaqî a rapporté avec une bonne chaîne de rapporteurs qu’Umar, qu’Allah l’agrée, a dit : «  .. et n’entrez pas dans les églises des associateurs et dans leurs lieux de culte, car le malheur descend sur eux. »1


Par contre, s’il y a dans le fait de rentrer dans cette église un intérêt religieux ou dans le but d’appeler des non-musulmans vers [la religion d'Allah], il n’y a pas de mal à cela.


Et qu’Allah nous accorde le succès et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Muhammad, sa famille et ses Compagnons.


  • Fatwa du Comité Permanent de l’Iftâ

  • Tome 2, pages 76 à 77.

___________________________


1 Al-Bayhaqî dans As-Sunan (9/234) et Abdur-Razzâq dans Al-Musannaf (n°1609), voir aussi le livre Iqtidhâ’ Sirât il-Mustaqîm de Cheikh ul-Islâm Ibn Taymiyya (1/455).

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:11
Q : On m’a demandé d’aller avec eux à l’église, mais j’ai refusé jusqu’à ce que je demande la position de l’islam. M’est-il permis donc d’aller avec eux pour faire montrer la tolérance de la religion islamique et qu’elle est une religion sociable, afin de les appeler à la religion de l’islam ? Faut-il rappeler que ces gens sont des chrétiens protestants ; ils disent que leur prière ne possède ni prosternation (Sujûd) ni inclinaison (Rukû’). Je précise également qu’il me paraît impossible - avec la volonté d’Allah - [que je sois tenté] d’embrasser le christianisme ?


R : Aller avec eux à l’église dans le but comme tu dis de faire valoir la tolérance et la facilité de l’islam n’est pas permis. Mais, si cette visite est faite dans le but de les inviter vers l’islam sans évidemment, participer à leur culte, et si tu ne crains pas d’être influencé par leur croyance, leurs traditions ou par leurs habitudes, c’est permis.

Et qu’Allah nous accorde le succès et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Muhammad, sa famille et ses Compagnons.


  • Fatwa du Comité Permanent de l’Iftâ

  • Tome 2, pages 75 et 76.

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:10
Q : Comment profiter de ce qu’il y a chez les mécréants sans tomber dans les choses illicites ? Est-ce que les intérêts d’ordre général (Masâlih Mursala) ont un lien avec cette question ?  

R : Ce que font les ennemis d’Allah et nos ennemis qui sont les mécréants se subdivisent en trois catégories :


  1. Le culte et l’adoration,

  2. Les habitudes,

  3. L’industrie et le travail.

  • Concernant le culte et l’adoration : tout le monde sait qu’il est interdit au musulman de les imiter dans leur culte, et celui qui les imite dans leur culte et leur adoration un grave danger pèse sur lui, qui l’entraînera peut-être vers l’apostasie et la sortie de l’islam.


  • Concernant les habitudes : comme par exemple, dans les vêtements et autres, il est formellement interdit de les imiter car le Prophète a dit : « Celui qui imite un peuple fait partie des leurs. »1


  • Concernant l’industrie et le travail : il existe en ce domaine un intérêt général, et il n’y a pas de mal à étudier, à profiter de leurs expériences dans ces domaines et de leurs produits. Ceci n’entre pas dans l’imitation des mécréants puisqu’il s’agit ici de participer aux choses utiles à la communauté.


En ce qui concerne la seconde question : Est-ce que les intérêts d’ordre général (Masâlih Mursala) ont un lien avec cette question ?


Les intérêts d’ordre général ne peuvent être pris comme preuve indépendante, mais on dira : si on reconnaît avec certitude que ces intérêts d’ordre général sont un vrai avantage, la loi islamique lui reconnaît sa légitimité. Mais, si la loi ne reconnaît pas la validité de ces intérêts, ils ne seront pas pris en considération comme des intérêts d’ordre général, même si celui qui les applique les considère comme telles.


Maintenant, si cet avantage n’est ni consenti ni annulé, on examinera l’origine de cette affaire : si elle rentre dans le cadre du culte et de l’adoration, elle sera alors illicite. Si elle ne rentre pas dans le cadre du culte, on pourra dire qu’elle est permise. Ainsi, on vient de démontrer que les intérêts d’ordre général ne sont pas des preuves indépendantes en tant que telles.


  • Fatwa de cheikh Otheimine

  • Fatwa concernant la Foi, p. 255-256

_________________

 

1 Ahmad (2/50-92).

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:10
Q : Quelle est la référence dans le fait d’imiter les mécréants ?

 

R : Cela consiste à ce que celui qui imite fasse une chose qui est un signe distinctif de la personne imitée. L’imitation des mécréants par les musulmans se définit par l’adoption d’un signe distinctif des mécréants.


Quant une chose qui s’est répandue parmi les musulmans et par laquelle le mécréant ne se différencie plus du musulman, on ne peut pas considérer ceci comme une imitation et on ne peut pas l’interdire sur la base que c’est de l’imitation des mécréants, mais peut-être sur une autre base. Ce que nous avons dit est ce qu’indique le mot « imitation ».


Dans Fath ul-Bârî, Ibn Hajar (10/272) déclare : « Il existe parmi les pieux prédécesseurs (Salaf) certains qui désapprouvèrent le port du manteau à capuche (Burnûs) car c’était le vêtement des moines. On interrogea l’imam Mâlik sur ce vêtement, il dit : « Il n’y a pas de mal à le porter. » On lui dit alors : « C’est un vêtement de chrétiens. » Il dit : « On le portait ici (à Médine) ». »


Je dis que si l’imam Mâlik avait apporté comme preuve la parole du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, lorsqu’il fut interrogé sur les vêtements du pèlerin en état de sacralisation :


« Il ne doit pas porter de Qamîs, ni de pantalon, ni encore de Burnûs. »1


ça aurait été mieux.


Et dans Fath ul-Bârî également (1/307), « Même si nous avons dit que c’est interdit (c.-à-d. les habits pourpres ?) car c’est imiter les non-arabes, et il y a un intérêt religieux à l’interdire ; mais cela faisait partie à cet époque-là de leurs signes distinctifs alors qu’ils étaient mécréants. Etant donné que de nos jours, cela ne fait plus partie de leurs signes distinctifs, l’interdiction est levée. » Et Allah est Plus Savant.


  • Fatwa de cheikh Otheimine tirée de son recueil de fatwas

  • Chapitre sur la foi p. 245

 

_______________

1 Al-Bukhârî, chapitre de la science (134) et Muslim, chapitre du pèlerinage (2/1177).

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:08
Q : Quelle est la règle générale dans le fait d’imiter les mécréants ?  

R : L’imitation des mécréants se fait par l’apparence, les vêtements et la nourriture et d’autres choses aussi. Elle consiste à ce que l’individu fasse une chose qui est un signe distinctif des mécréants de manière que celui qui le voit le considère automatiquement comme un mécréant. Ceci est la règle générale.


Cependant, si une chose est répandue et qu’elle est commune entre les musulmans et les mécréants, dans ce cas-là, l’imitation est permise, même si, à l’origine, cette chose vient des mécréants. Mais ceci ne s’applique pas s’il s’agit de choses illicites, comme par exemple, le fait de porter des vêtements de soie [pour les hommes].


  • Fatwa de cheikh Otheimine tirée « Majmû’ Durûs wa Fatâwâ Al-Haram Al-Makki »

  • Tome 3 page 367

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:07

Q : Certains personnes fêtent le 14 février de chaque année chrétienne, le jour de la Saint-Valentin. Ils s’offrent des fleurs rouges, s’habillent de rouge, se félicitent à cette occasion ; certains pâtisseries préparent des bonbons de couleur rouge, sur lesquels ils dessinent des cœurs. D’autres magasins font des promotions sur les produits en rapport avec cette fête. Quel est votre avis sur 1°) le fait de fêter ce jour ? 2°) le fait d’acheter dans ces magasins ce jour en particulier ? 3°) le fait que les commerçants qui ne fêtent pas ce jour vendent certains cadeaux qui s’offrent en cette occasion ?


 R : Les preuves claires du Coran et de la Sunna, et le consensus des Prédécesseurs de la communauté indiquent que les jours de fête en islam sont au nombre de deux : ‘Aïd ul-Fitr et ‘Aïd ul-Adhha. En dehors de ces deux fêtes, toute célébration que ce soit d’une personne, d’un groupe, d’un événement, ou pour toute signification, est une célébration innovée, qu’il est interdit aux musulmans de fêter, d’approuver ; il est interdit d’extérioriser de la joie à ces occasions, ou de coopérer de quelque manière que ce soit, car cela représente un dépassement des limites qu’Allah a fixés, et constitue une injustice envers soi-même.

 

Si on rajoute à cela le fait que ce soit une fête des mécréants, alors c’est ajouter un péché à un péché, car c’est chercher à les imiter, et les prendre pour alliés, et Allah le Très-Haut a interdit aux  croyants d’imiter les mécréants, et de les prendre pour alliés dans Son Livre ; on rapporte aussi du Prophète, dans un hadith authentique, qu’il a dit :  

« Celui qui imite un peuple en fait partie. »

La Saint-Valentin fait partie de ce que nous avons évoqué, car c’est une fête païenne chrétienne, et il n’est pas permis au musulman qui croit en Allah et au Jour Dernier de la célébrer, de l’approuver ou de présenter ses vœux, mais plutôt il doit la délaisser, s’en écarter, en répondant aux ordres d’Allah et de Son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et en s’éloignant de ce qui cause la colère d’Allah et Son châtiment. Il est également interdit au musulman d’aider à célébrer cette fête, ou toute autre fête défendue, de quelque manière que ce soit : dans la nourriture, la boisson, la vente, l’achat ou la fabrication, les cadeaux, l’envoi de cartes de vœux, la publicité, ou tout autre chose, car tout cela constitue une entraide au péché et à la transgression, et à la désobéissance à Allah et au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, alors qu’Allah dit :   

« Entraidez-vous au bon comportement et à la piété, et ne vous entraidez pas au péché et à la transgression. Et craignez Allah, Allah est certes dur en châtiment. »


Le musulman doit s’attacher fermement au Coran et à la Sunna dans toutes les situations, et encore plus dans les périodes de troubles (Fitan) et de débauche (Fassâd). Il doit aussi être attentif à ne pas tomber dans les égarements de ceux qui ont encouru la colère d’Allah (les juifs), des égarés (les chrétiens), et des débauchés qui n’accordent aucun respect à Allah, et ne prêtent aucune attention à l’islam. Le musulman doit chercher refuge auprès d’Allah le Très-Haut, en demandant qu’Il le guide et le maintienne dans la voie droite, car il n’y a point de Guide en dehors d’Allah, et Il est le Seul à pouvoir le maintenir sur la voie droite, gloire et pureté à Lui. Et c’est Allah Qui accorde la réussite, et que la prière et salut d’Allah soient sur le Prophète, sa famille et ses Compagnons…


  • Fatwa du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ  
  • n°21203, datée du 22/11/1420 H.

La Table Servie, v. 2

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:07

Q : Beaucoup de musulmans font preuve de laxisme dans le fait de juger par une loi non-islamique et certains s’imaginent que cela n’influe en rien sur leur appartenance à l’islam. Certains vont même jusqu’à autoriser le jugement d’après autre que la loi d’Allah, et ils ne se soucient pas de ce que cela entraîne. Est-ce que cela est juste ?  


R : Il nous faut détailler la question. Celui qui juge d’après autre que ce qui a été révélé, en sachant qu’il lui doit juger d’après la révélation, mais qui contrevient à la loi, considère que c’est permis, et ne voit aucun inconvénient à cela, et pense qu’il lui est autorisé de juger d’après autre que la Loi d’Allah, celui-là est mécréant, d’une mécréance qui le fait sortir de l’islam, d’après le consensus des savants ; ainsi que celui qui juge d’après les lois humaines instituées par les chrétiens, les juifs ou d’autres, et qui prétend qu’il lui est permis de juger d’après celles-ci ; également, celui qui prétend que ces lois sont meilleures que la Loi d’Allah, ou encore, celui qui pense que toutes ces lois se valent et que la personne est libre de choisir : soit, il juge d’après le Coran et la Sunna, soit, d’après les lois humaines ; celui qui croit cela est mécréant d’après l’ensemble des savants, comme cité précédemment.

Quant à celui qui juge d’après autre que ce qu’Allah a révélé par passion ou par profit, tout en sachant qu’il désobéit à Allah et Son Messager, qu’il commet un péché et qu’il lui est obligatoire de juger avec la Loi divine, celui-là ne mécroit pas d’une mécréance qui le fait sortir de l’islam, mais commet un grand mal, un péché énorme et une mécréance mineure, comme l’ont dit Ibn ‘Abbâs, Mujâhid et d’autres gens de science. Il a alors commis une mécréance moindre que la mécréance (Kufr dûna Kufr), une injustice moindre que l’injustice (Dhulm dûna Dhulm), et une perversion  moindre que la perversion (Fisq dûna Fisq), donc, il ne s’agit pas ici de mécréance majeure. Tel est la parole des gens de la Sunna et du Consensus (Ahl us-Sunnati wal-Jamâ’a).


Allah dit :                                                                        



                                                   « Juge alors (Ô Muhammad) parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. »[1]


Allah dit :



                                                           



  « Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, les voilà les Kâfirûn (mécréants) ».[2]

 

Allah dit :                                               

 


« Et ceux qui ne jugent d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont des Zhâlimûn (injustes). »[3]

 


 Allah dit :                                     


« Ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont les Fâsiqûn (pervers) ».[4]




  Allah dit :

                                                    



«  Non par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront pas demandé (à toi Muhammad) de juger de leurs disputes et qu’ils n’auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu’ils se soumettent complètement (à ta sentence). »[5]


 Et Allah dit encore :

                                             


« Est-ce le jugement de l’anté-islam qu’ils veulent. Qui y a-t-il de meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ? »[6]



Le jugement d’Allah est le meilleur des jugements, il est obligatoire de le suivre. De lui découle le bien-être de la communauté et son bonheur ici-bas et dans l’au-delà, aussi bien que le bien-être du monde entier, mais la majorité des hommes en est inconsciente. Allah est Celui auprès de Qui nous cherchons l’aide. Il n’y a de force ni de puissance qu’en Allah le Très-Haut, le Très-Grand.

·        Fatwa de Cheikh Ben Baz,
·        Recueil de Fatwas et d’Articles Divers, 5/355, 356.

[1] La Table Servie, v. 49.

[2] La Table Servie, v. 44.

[3] La Table Servie, v. 45.

[4] La Table Servie, v. 47.

[5] Les Femmes, v. 65.

[6] La Table Servie, v. 50.

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