Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog



Cliquer ci-dessous pour écouter le coran par près de 60 récitateurs
showthread
Cliquer ci-dessous pour écouter et lire le coran en arabe-français avec un programme facilitant l'apprentissage+règles de tajwid
Al Quran, Koran, Quraan
Cliquer ci-dessous pour lire les differents coran en flash (tajwid, hafs, warch, qaloun...)
http://www.quranflash.com/images/banner_300_400.jpg

Adobe Flash Winrar Acrobat Reader Media player Shockware  Real player

Rechercher Sur Le Blog

Livres à télécharger

          1 - Aqida
          2 - Comportement
          3 - Divers
          4 - Généralités
          5 - Hadiths
          6 - Hajj
          7 - Invocations
          8 - La femme
          9 - Le meilleur du net
         10 - La prière
         11 - Le Prophète 
         12 - Le Saint Coran
         13 - Minhaj
         14 - Mise en garde
         15 - Savants

Archives


Traduction site (+50 langues)
EnglishEnglishespañolItalianodeutschPortuguês Oversæt denne side til danskÖversätt webbplatsen på svenskaالعربية中文Русский日本語한국어СрпскиNederlandsSuomenTürkçePolska

Radio Dhikr ALLAH
 

12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:39
Q : Est-il permis de consulter les devins et les voyants ?  

R : Il est interdit de consulter les sorciers, les devins, les astrologues et de les croire. Selon la parole du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) :

« Celui qui se rend chez un voyant et lui demande quoique ce soit, sa prière ne sera pas acceptée pendant quarante jours »

ce hadith a été rapporté par Muslim dans son recueil authentique. Le mot "voyant" englobe les devins, les astrologues et les sorciers d’après la parole du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) :

« Celui qui va voir un devin et croit ce qu’il lui raconte, a certes mécru en ce qui a été révélé sur Mohamed »

ce hadith a été rapporté par les gens des sunnans.

Et c’est d'Allah que vient le succès, que la prière d’Allah soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons ainsi que le salut.

  • Fatwa du comité permanent :

  • Tome 1, page 563

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:38
Q : Est-il permis de jurer par autre qu’Allah ?

R : Il est interdit de jurer par autre qu’Allah d’après la parole du prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui)

« N’est-ce pas qu’Allah vous interdit de jurer par les noms de vos pères ? Que celui qui veut jurer qu’il jure au nom d’Allah ou qu’il se taise ! »

Ce hadith a été rapporté par Mouslim et Boukhari. Et dans une autre version rapportée par Abi Dawed d’après Abi Houraira, le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a dit :


« Ne jurer pas ni par vos père ni par vos mère, ne jurez au nom d’Allah qu’en étant véridiques »


Et selon ce qui a été rapporté par Abû Dawed et par El Termidhi avec une chaîne de transmission authentique menant au prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) :


« Celui qui jure par autre qu’Allah a certes mécru ou associé (à Allah) »


  • Fatwa du comité permanent :

  • Tome 1, page 351

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:37
Q : Quelle est la position de l’islam concernant celui qui ne s’en remet qu’aux causes matérielles [sans s’en remettre à Allah] ?

R : S’en remettre aux causes matérielles se divise en plusieurs catégories :


La première : Ce qui s’oppose directement à l’unicité d’Allah. On peut citer comme cas de figure, un individu qui s’en remet totalement à une chose qui ne peut produire d’effet, sans s’en remettre à Allah. Par exemple, les adorateurs de tombeaux qui s’en remettent totalement aux morts, lors des afflictions [pensant que ceux-ci peuvent dissiper leur malheur]. Ceci représente une association majeure qui fait sortir de la religion de l’islam et le jugement de l’islam sur celui qui fait cela est citée dans la parole d’Allah le Très-Haut :

 

« Quiconque associe à Allah (d’autres divinités), Allah lui interdit le Paradis et son refuge sera le Feu. Et pour les injustes pas de secoureurs ! »

 La Table Servie, v. 72.  

La deuxième : S’en remettre à une cause qui est autorisée et correcte, tout en ignorant Celui Qui a créé cette cause, à savoir Allah le Très-Haut. Ce type d’agissements est un genre de Shirk, mais, il ne fait pas sortir l’individu de l’islam.

La troisième : S’en remettre à la cause superficiellement, tout en sachant qu’il ne s’agit que d’un moyen et en comptant sur Allah. La personne croit que cette cause matérielle provient d’Allah et que si Allah veut, Il la supprime, et s’Il veut, Il la maintient. Et qu’inversement, en retour, cette cause ne peut produire aucun effet sur la volonté d’Allah, gloire et pureté à Lui. Ceci ne contredit pas l’unicité d’Allah, ni dans le fond, ni dans la forme.


Malgré l’existence de causes ou de moyens matériels licites et corrects, il convient à l’individu de ne pas s’en remettre à la cause, mais, au contraire, de s’en remettre à Allah, gloire et pureté à Lui [le Créateur des causes]. Prenons pour exemple l’employé : il ne doit pas s’en remettre totalement à son salaire et ignorer Celui Qui a créé cette cause, Allah, car ceci est un genre de Shirk. Par contre, s’il est persuadé que le salaire est un moyen et que le Créateur de ce moyen est Allah, gloire et pureté à Lui, ce cas ne contredit pas le fait de placer sa confiance en Allah. Nous pouvons remarquer que le Messager, prière et salut d’Allah sur lui, utilisait ces causes matérielles, tout en s’en remettant au Créateur de ces moyens, Allah, gloire et pureté à Lui.



  • Fatawa de cheikh Otheimine tirée du recueil de fatwas

  • page 303-304.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:36

Q : Lorsque j’ai entendu le programme de radio Nûr ‘alad-Darb, j’ai beaucoup apprécié et appris de ce programme en particulier que les gens vertueux et les morts n’ont la faculté de faire le bien à personne. Après avoir appris cette vérité, je l’ai toute suite transmise à ma famille. Dès lors, ils m’ont accusé d’être mécréant et que les vertueux vont me faire du mal, qu’ils me verront dans le rêve en train de me faire des reproches. Comment pouvez-vous orienter de telles personnes dont les cœurs sont remplis de ces innovations et ces superstitions ?

 

R : Nous demandons à tout le monde de craindre pieusement Allah et de savoir que le bonheur et le salut réside dans l’adoration d’Allah Seul et le fait de suivre la voie du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, car il est le maître des gens pieux et le meilleur d’entre eux. Les Messagers et les Prophètes sont donc les meilleures des créatures, des pieux et des vertueux. Après eux, viennent les Compagnons des prophètes, qu’Allah soit satisfait d’eux, et ensuite, ceux qui les suivent.


Les meilleurs de cette communauté sont les Compagnons de notre Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et après eux, le reste des croyants chacun selon son degré et son rang dans la piété. Les hommes vertueux sont les gens du bien et de la droiture, ceux qui obéissent à Allah et à Son Messager.

A la tête des prophètes, on trouve notre Prophète, Muhammad ibn ‘Abdillah, prière et salut d’Allah sur lui, puis ses Compagnons, qu’Allah soit satisfait d’eux, puis le mérite se partage suivant le degré de la piété et de la croyance.


Les aimer et les prendre en exemple dans les bonnes actions et le bien qu’ils ont fait est une bonne chose, mais, il ne faut pas s’attacher à eux, ni les adorer en dehors d’Allah, ni les invoquer avec Allah, ni leur demander de l’aide ou le secours, comme dire par exemple : « Ô Messager d’Allah, sauve-moi », ou « Ô ‘Alî, sauve-moi », ou « Ô Hussayn, sauve-moi ou aide-moi », ou « Ô cheikh ‘Abdul-Qâdir » ou autre : tout ceci est illicite car l’adoration est un droit exclusif d’Allah, comme Il l’a dit :

 

« Ô hommes ! Adorez votre Seigneur qui vous a créés vous et ceux qui vous ont précédés. Ainsi atteindriez-vous la piété »1 

 « Invoquez-Moi, Je répondrai à votre appel. »2 



 « Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allah Lui vouant un culte exclusif. »3 



 « N’est-ce pas Lui Qui répond à l’angoissé quand il L’invoque et qui enlève le mal. »4 

 « Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité sans avoir de preuve évidente (de son existence) aura à en rendre compte à son Seigneur. En vérité les mécréants ne réussiront pas. »5


Allah les a considérés mécréants pour avoir invoqué autre que Lui. Il dit aussi :

« Les mosquées sont consacrées à Allah ; n’invoquez donc personne avec Allah. »6

 et

 « Tel est Allah votre Seigneur à Lui appartient la royauté tandis que ceux que vous invoquez en dehors de Lui ne sont même pas maîtres de la pellicule d’un noyau de datte * Si vous les invoquez, ils n’entendent pas votre invocation et même s’ils entendaient, ils ne sauraient vous répondre. Et le jour du Jugement, ils vont nier votre association ; nul ne peut te donner des nouvelles comme Celui qui est parfaitement informé. »7


Allah, gloire et pureté à Lui, a démontré que ceux qui sont invoqués en dehors de Lui parmi les prophètes, les vertueux ou autres, ne peuvent entendre les invocations, car ils sont soit morts, soit occupés par l’obéissance à Allah comme les Anges, soit absents, soit une créature inanimée qui ne comprend pas et n’entend pas. Allah nous a ensuite informé que s’ils entendaient, ils ne sauraient répondre à leur invocation et le jour du Jugement, ils nieront ceux qui les ont associés à Allah. De ce fait, on sait que c’est Allah, gloire et pureté à Lui, Qui entend l’invocation et Qui répond à qui Il veut, et c’est Lui Qui a la faculté de faire le bien ou le mal ; c’est à Lui qu’appartient toute chose et Il est capable de toute chose.

Il est donc du devoir de tous d’être vigilants quant à l’adoration d’autre qu’Allah et de s’attacher à autre que Lui, parmi les morts, les absents, les créatures inanimées ou autres, qui n’entendent pas l’invocation de celui qui invoque et ne peuvent ni lui apporter du bien, ni lui nuire.

En ce qui concerne la demande d’aide d’une personne vivante, présente et capable, c’est permis de le faire dans la limite de ses possibilités, comme Allah a dit en parlant de Moïse, que la paix et le salut d’Allah soient sur lui :


« L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi »8


comme lorsque le musulman demande l’aide de ses frères durant la guerre sainte pour combattre les ennemis … et Allah est Celui Qui accorde la réussite.


  • Fatwa de cheik Ben Baz tirée de son recueil de fatwas

  • Tome 5 page 359 et 361


1 La Vache, v. 21.

2 Le Pardonneur, v. 60.

3 La Preuve, v. 5.

4 Les Fourmis, v. 62.

5 Les Croyants, v. 117.

6 Les Jinns, v. 18.

7 Le Créateur, v. 13, 14.

8 Le Récit, v. 15.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:35
Q : Quelle est la position de l’islam concernant celui qui demande secours d’une personne morte en disant : « Secourez-moi, ô untel » ? Et celui qui demande secours auprès de gens qui sont absents et qui ne peuvent l’entendre ?


 

R :Premièrement : En ce qui concerne celui qui demande assistance d’un individu mort en disant : « Secourez-moi, ô untel ! », il est de notre devoir de lui montrer son erreur, de le conseiller en lui disant que ceci est illicite, et que, plus encore, c’est de l’associationnisme majeur. S’il persiste dans son acte, il deviendra ainsi associateur infidèle car il a demandé à d’autre qu’Allah ce que personne ne peut réaliser sauf Allah, gloire et pureté à Lui, et il a voué ce qui est du droit d’Allah à une créature, Allah le Très-Haut dit :

 

« Quiconque associe à Allah (d’autres divinités), Allah lui interdit le Paradis et son refuge sera le Feu. Et pour les injustes pas de secoureurs !  »1

Deuxièmement : demander assistance auprès d’une personne vivante non présente n’est pas permis car cela revient à invoquer autre qu’Allah, aussi et à demander à autre qu’Allah ce que personne ne peut réaliser si ce n’est Lui. Cet acte également représente une association majeure, Allah le Très-Haut dit :

 

« Quiconque donc espère rencontrer son Seigneur qu’il fasse de bonnes actions et qu’il n’associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur. »2


D’autre part, l’invocation du vivant qui est absent est une sorte d’adoration : celui qui commet cela doit être conseillé ; s’il refuse le conseil, il sera considéré comme un associateur d’une association qui fait sortir de la religion islamique.



Et qu’Allah prie sur notre Prophète sur sa famille et ses Compagnons et les salue.


  • Fatâwâ du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ

  • Page 77

________________

1 La Table Servie, v. 72.

2 La Caverne, v. 110.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:33
 Q : Nous vous prions de bien vouloir nous répondre sur un groupe de gens qui se réunissent dans la mosquée pour évoquer Allah et Son Messager, mais, leur évocation contient quelques phrases qui s’opposent totalement avec le Tawhîd (le monothéisme). Ils disent par exemple, tous en même temps : « Prends ma main, ô Messager d’Allah », et le répètent. Le chef du groupe mène en disant : « Ô toi, ouverture des trésors d’Allah – ô toi, Ka’ba, où Allah se dévoile – ô toi, Trône pour l’Istiwâ’1 d’Allah – ô toi, chaise pour la descente d’Allah – accorde-nous la richesse, ô Messager d’Allah, c’est toi qu’on implore, ô bien aimé d’Allah – toi, ô toi, Messager d’Allah. », et bien d’autres genres d’invocations et de phrases pleines de Shirk.

1 Istiwâ signifie l’élévation d’Allah au-dessus du ciel et au-dessus de Son Trône ; certains le traduisent par « l’établissement ».

 

R :

Premièrement : L’évocation d’Allah en groupe et d’une seule voix à la manière des soufis est une innovation (Bid’a), et le Prophète a dit :


« Celui qui apporte une innovation à notre religion, celle-ci lui sera certainement rejetée. »1



Deuxièmement : L’invocation d’un autre qu’Allah et l’imploration de son secours pour dissiper un malheur constituent une association majeure interdite, car l’invocation et la demande d’assistance sont des actes d’adoration et de rapprochement qui appartiennent à Allah Seul, et les vouer à autre que Lui constitue une association majeure qui fait sortir de la religion islamique, qu’Allah nous en protège. Allah le Très-Haut dit :


« Et n’invoque pas en dehors d’Allah ce qui ne peut ni te profiter ni te nuire. Et si tu le fais, tu seras alors du nombre des injustes * Et si Allah fait qu’un mal te touche, nul ne peut l’écarter en dehors de Lui. Et s’Il te veut un bien, nul ne peut repousser Sa grâce. Il en gratifie qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et c’est Lui le Pardonneur, le Miséricordieux. »2

et Il dit :

 

« Les mosquées sont consacrées à Allah ; n’invoquez donc personne avec Allah. »3

et Il dit aussi :


« Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité sans avoir la preuve évidente (de son existence), aura à en rendre compte à son Seigneur. En vérité, les mécréants ne réussiront pas. »4


et bien d’autres versets qui prouvent que l’adoration doit être vouée à Allah Seul.

Il est prouvé également que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :


« Si tu as quelque chose à demander, demande-là à Allah et si tu as à implorer secours, implore-le d’Allah. »5


Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dit aussi :


« L’invocation, c’est l’adoration. »6


Et Allah est Celui Qui accorde le succès et que la prière et le salut d’Allah soient sur notre Prophète, sa famille et ses Compagnons.


  • Fatâwâ du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ

  • Page 78

______________________

1 Al-Bukhârî, chapitre des traités de paix (2697) et Muslim, les jugements (1718).

2 Jonas, v. 106, 107.

3 Les Jinns, v. 18.

4 Les Croyants, v. 117.

5 Ahmad (2699 -2763-2804 Ahmad Shâkir) et At-Tirmidhî, chapitre des attributs de la résurrection (2518).

6 Ahmad (4/267-271/279), Abû Dâwûd, chapitre de la prière (1479), At-Tirmidhî, chapitre de l’interprétation du Coran (3247-2969), et des invocations(3372) et Ibn Mâjah, chapitre de la requête (3828).

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:33
 Q : Quel est le verdict de l’islam concernant celui qui implore le secours des bien-aimés d’Allah morts, lorsqu’un malheur l’atteint ?


 

R : Celui qui implore le secours des bien-aimés d’Allah après leur mort ou bien sont loin de lui ne pouvant l’entendre, il devient ainsi un associateur d’une association majeure selon la parole d’Allah :

 

« Et n’invoque pas en dehors d’Allah ce qui ne peut te profiter ni te nuire. Et si tu le fais, tu seras alors du nombre des injustes * Et si Allah fait qu’un mal te touche, nul ne peut l’écarter en dehors de Lui. Et s’Il te veut un bien, nul ne peut repousser Sa grâce. Il en gratifie qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et c’est Lui le Pardonneur, le Miséricordieux. »1


Qu’Allah prie sur notre Prophète sur sa famille et ses Compagnons et les salue.


  • Fatwa du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ

  • Page 87

__________________


1 Jonas, v. 106, 107.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:32
Q : Peut-on excuser une personne pour son ignorance dans les questions d’association qui font sortir de la religion ?


 

R : Personne n’est excusé dans ces questions car l’argument décisif appartient à Allah. Il n’est pas permis à l’ignorant de rester dans son état d’ignorance, mais, il doit au contraire s’informer sur la position de l’islam sur chaque acte qu’il veut accomplir. Allah le Très-Haut lui a en effet accordé la raison avec laquelle il distingue les choses.

Nous disons aussi qu’il est du devoir des savants et théologiens d’enseigner aux gens et de faire disparaître cette ignorance, comme il est du devoir des ignorants de chercher le savoir pour faire disparaître cette ignorance chez eux, laquelle est un défaut et un manque sur le plan de la religion et de la vie d’ici-bas.


De plus, ils doivent se renseigner sur les rites et les choses licites et illicites selon la parole du Très-Haut :


« Demandez donc aux gens du rappel (les savants) si vous ne savez pas. »1


Mais, si ces ignorants sont loin [des savants] et ne peuvent chercher le savoir, ils auront alors la jugement de l’islam réservé aux gens excusables.


  • Fatwa de cheikh Ibn Jibrîn,

  • Al-Lu’lu’ Al-Makîn fî p. 56-57.

______________

1 Les Abeilles, v. 43.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:30

Q : Quel est le regard de la religion sur le fait de porter des amulettes et des talismans ?

 


R : La réponse se divise en deux parties : 

§      La première réponse concerne les amulettes et les talismans dont le contenu est du Coran.

 

§      La seconde concerne ceux dont le contenu est autre que du Coran et dont le sens n’est pas connu.

 

Concernant la première réponse, il y a une divergence entre les savants anciens et contemporains. Certains les autorisent et disent que cela peut rentrer dans la parole du Très-Haut :

  


 

« Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. »[1]

  

 

 Et

  


                                          

 

« [Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi. »[2]

  

 et parmi les bénédictions du Coran, il y a le fait de le porter pour repousser le mal.

 

D’autres savants l’ont interdit, en affirmant que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, ne l’a pas porté et que ce moyen légitime par lequel on repousse le mal doit être appuyé par des preuves. Cet avis est le plus dominant. Par conséquent, il n’est pas permis de porter des amulettes, même si leur contenu est du Coran, comme il n’est pas permis de les mettre sous l’oreiller d’un malade ou de l’attacher au mur ou tout autre endroit, mais il faut plutôt faire des invocations pour le malade et lire sur lui directement, comme le faisait le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui.

 

Concernant la seconde réponse, elle est qu’il n’est pas permis de porter [des amulettes contenant] autre chose que du Coran, ou des choses dont on ignore le sens, car on ne sait pas ce qui est écrit et certaines personnes écrivent des talismans et des choses complexes, impossible à décoder. Ce sont des innovations et elles sont interdites. Et Allah est le Plus Savant.

           ·        Fatwa de cheikh Otheimine 

·        Fatâwâ al-cAqîda, page 310-311.


[1] Le Voyage Nocturne, v. 82. 

[2]  Sâd, v. 29.


Partager cet article
Repost0
12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 06:29

Q : Quel est le regard de la religion sur le fait de jurer par autre qu’Allah le Très-Haut, bien que l’on attribue au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, cette parole : « Par son père, il a réussi, s’il a dit la vérité » ?[1]


[1] Muslim dans le chapitre des serments (9-11).

 

 

R : Jurer par autre qu’Allah, Exalté soit-Il, en disant, par exemple : « Par ta vie », « Par ma vie », « Par le président » ou « Par le peuple » est interdit, et cela fait partie du polythéisme, car il n’y a qu’Allah qui mérite cette forme de vénération. Et quiconque vénère autre qu’Allah par quelque chose qui ne convient qu’à Allah, a commis un acte de polythéisme. Mais, comme celui qui jure ne croit pas que la vénération de cette créature - par laquelle il jure - est égale à la vénération d’Allah, donc, c’est du polythéisme mineur. Celui qui jure par autre qu’Allah, a commis un acte d’association mineur.


Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :


« Ne jurez pas par vos pères. Celui qui veut jurer, qu’il jure par Allah ou se taise. »[1]

 

Dans un autre hadith :


« Quiconque jure par autre qu’Allah a commis un acte de polythéisme ou de mécréance (mineure). »[2]

 

  Donc, il ne faut pas jurer par autre qu’Allah, quelque soit la créature, quand bien même ce serait par le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, Jibrîl, les autres messagers, les anges ou les êtres humains. Il ne faut jurer que par Allah, Exalté soit-Il.

En ce qui concerne le hadith du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui : 

« Par son père, il a réussi, s’il a dit la vérité »[3],

 l’expression « par son père » a fait l’objet d’une divergence entre les savants du hadith. Parmi eux, certains l’ont réfutée et ont dit qu’elle ne provenait pas du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui. Par conséquent, il n’y a pas de problème sur le sujet, puisque cette expression ne fait pas partie du hadith dit par le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui. 

Quant à ceux qui disent que l’expression « par son père » fait partie du hadith, la réponse serait que ce hadith fait partie de ceux qui prêtent à interprétation (Mutachâbih) et les hadiths qui interdisent de jurer par autre qu’Allah sont des hadiths clairs, sans controverse (Muhkam). Lorsque des gens versés dans la science ont affaire à un hadith sujet à interprétation et un hadith clair, la règle consiste à délaisser ce qui est sujet à controverse pour appliquer ce qui clair. Allah le Très-Haut dit :

 


 

« C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont dans leur cœur une inclination vers l’égarement, mettent l’accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n’en connaît l’interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : « Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur ! » »[4]

 

Ce hadith est sujet à controverse, car il y a plusieurs manières de l’interpréter. Il a pu être dit avant l’interdiction ; il peut être spécifique au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, étant donné qu’il est épargné du polythéisme, ou cela peut faire partie de ce qui est prononcé sans intention. Etant donné toutes les interprétations possibles concernant ce mot, s’il provient réellement du Messager d’Allah, prière et salut d’Allah sur lui, notre devoir est d’appliquer le hadith clair, sans controverse (Muhkam) qui interdit de jurer par autre qu’Allah.


Certaines personnes disent : « Ma langue est habituée à jurer par autre qu’Allah et il m’est difficile de l’éviter ». Quelle est donc la réponse ?


Ceci n’est pas une raison : il faut faire des efforts, combattre son âme pour qu’elle délaisse ces expressions. Je me rappelle avoir interdit à une personne de jurer par le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et pour me dire qu’il ne le ferait plus, il m’a dit : « Par le Prophète, je ne reviens plus à ce serment. » Il l’a dit, car sa langue s’est habituée à cela. Donc, on dit qu’il faut essayer par tous les moyens d’ôter ce mot de ta bouche, car il fait partie du polythéisme et la gravité du polythéisme est énorme, même s’il est mineur, au point où Cheikh ul-Islâm Ibn Taymiyya, qu’Allah lui fasse miséricorde, disait : « Le polythéisme est impardonnable, même s’il est mineur. »


Ibn Mass’ûd,  qu’Allah l’agrée, a dit : « Je préfère jurer par Allah, même pour un mensonge que de jurer par autre qu’Allah pour dire la vérité. »[5] Cheikh Al-Islâm a dit : « Car le péché du polythéisme est plus grave que les grands péchés. »


           ·        Fatwa de cheikh Otheimine 

·        Fatâwâ, tome 1.


[1] Al-Bukhârî dans le chapitre de la généalogie des Ansâr (3836), Muslim dans le chapitre des serments (3/1646).

[2] Abû Dâwûd dans le chapitre des serments (3251), At-Tirmidhî dans le chapitre des vœux (1535).

[3] Muslim dans le chapitre des serments (9-11).

[4] La Famille d’Imrân, v. 7.

[5] Ibn Abî Chayba (4/179), At-Tabarânî dans Al-Kabîr (8902). Al-Haythamî dans Al-Mujammac (4/177) a dit : « At-Tabarânî l’a rapporté dans Al-Kabîr, avec des rapporteurs remplissant les conditions du Sahîh. »

Partager cet article
Repost0


Cliquer pour télécharger ces applications en format flash


Les Ablutions       Le Tayamum          La Prière


         

   
Laver le mort     Prière sur le mort    L'Enterrement 

       


             

Cliquer ci-dessous pour obtenir un clavier virtuel arabe

 

Prières de nuits du mois de ramadhan (trawih)