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Radio Dhikr ALLAH
 

12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:55

Q : Que pensez-vous de ceux qui s’appellent derwichs et qui se donnent des coups de couteau et d’autres (coups). En le faisant, ils disent : ô Rifaï , avant de dire : ô Allah ! Qu’en dit la loi religieuse ? Existe-t-il un argument pouvant soutenir leurs actes ? Puisse Allah les récompenser par le bien !

R : Ces gens-là sont des menteurs rusés. Leurs actes ne reposent sur rien. Ce sont plutôt des menteurs qui emploient des procédés de nature à embrouiller les gens et à leur faire croire qu’ils se donnent des coups de couteaux alors qu’il n’en est rien. Ce n’est qu'un habillement, de la falsification qui frappe les yeux et de la magie pour les gens, comme les actes des magiciens de Pharaon à propos desquels Allah a dit qu’ils avaient terrorisé les gens et envoûté leurs yeux.

.

 

Il s’agit d’expliquer que ces gens sont des pervers rusés dont les actes ne reposent sur aucun fondement.  Il n'est pas permis d'y croire. Si, de plus, ils invoquent Rifaï ou  autre, cela est donc le shirk majeur au même titre que celui qui dit : « ô Rifaï ! » ou « ô Messager d’Allah ! Aide-nous » ou « Intercède pour nous ». Ou «ô Ali, mon Maître ! » « Ô Hussein » ou « ô un tel » ou « ô mon maître le bédouin ». Tout cela relève du shirk majeur. Tout cela fait parti des adorations non voué à Allah et est assimilable aux actes des adorateurs de tombe, de Lat et Uzza et leurs semblables. C’est du shirk majeur. Nous demandons à Allah de nous en préserver. 

.

 

Quant a ceux qui se donnent des coups de couteau, tout cela est habillement et tromperie. Ce qu’ils font ne repose sur aucun fondement. Ce sont des menteurs pervers. Il est du devoir des autorités musulmanes si elles existent dans leurs pays, de mettre fin à ces actes et  sanctionner les auteurs pour les amener à se repentir de leurs mauvais actes.

1

  • Le recueil des fatwas du cheikh Abd Al-Aziz Ben Baz 
  • Tome 9 page 285
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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:54

Q : Un phénomène est apparu parmi les jeunes, qui est le fait de dire : « Nous ne suivons aucune des quatre écoles juridiques (Madhâhib)[1] , mais nous pratiquons l’Ijtihâd comme eux, œuvrons de la même façon qu’eux, et ne nous servons pas de leur Ijtihâd. » Que pensez-vous de cela et quel est le conseil que vous leur donneriez ?


[1] Les quatre écoles juridiques : hanafite (d’Abû Hanîfa An-Nu’mân, Irak), mâlikite (de Mâlik ibn Anas, Médine), shâfi’ite (Muhammad ibn Idrîs Ash-Shâfi’î) et hanbalite (d’Ahmad ibn Hanbal).


R : Ces propos pourraient être réprouvées s’ils s’appliquent à certaines personnes, mais ils sont vrais pour ceux qui sont capables et ont atteint le niveau (de fournir l’effort - al-Ijtihâd). En réalité, il n’est pas permis aux gens d’imiter qui que ce soit, et quiconque dit : « Il est obligatoire d’imiter les quatre écoles juridiques », se trompe, car ce n’est pas une obligation de les imiter. Cependant, on peut s’aider des propos des quatre imams et des propos des autres parmi les savants, et il convient de lire leurs ouvrages, qu’Allah leur fasse miséricorde, et ce qu’ils ont cité comme preuves, afin que tout étudiant studieux en tire bénéfice.

 

Quant à l’ignorant, il n’est pas en droit de pratiquer l’Ijtihâd, mais il doit questionner les gens de science, s’instruire dans sa religion et œuvrer selon ce vers quoi ils l’orientent, jusqu’à atteindre le niveau désiré, comprendre la voie suivie par les savants, connaître les hadiths authentiques et faibles à travers les livres de terminologie du hadith, connaître les fondements de la jurisprudence (Usûl ul-Fiqh) et ce que les savants ont codifié à ce sujet… jusqu’à ce qu’il ait tiré profit de ces choses et qu’il puisse déduire l’avis correct parmi les diverses opinions des gens. Quant à ce sur quoi il y a consensus des savants, la question est claire, et personne n’est en droit de les contredire. Mais, il convient d’étudier les questions où il y a divergence entre les savants.

 Dans une situation de divergence, il est nécessaire de renvoyer le problème à Allah et Son Prophète, comme le dit Allah le Très-Haut :

 

 

« Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez là à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. »[1] 

Il a aussi dit : 

 

« Sur toutes vos divergences, le jugement appartient à Allah. »[2]

 

 Quant au fait de pratiquer l’Ijtihâd sans en être capable, cela fait partie des grandes erreurs. Il convient plutôt de faire preuve d’engouement pour la recherche de la science, de fournir des efforts et d’être clairvoyant, et de suivre les pas des gens de science.

 Ce sont les voies qui mènent à la science dans l’étude des hadiths et ses bases, de la jurisprudence et ses fondements, de la langue arabe et ses règles, de la biographie prophétique, de l’histoire islamique.

 Il faut donc s’aider de ces choses afin de faire prévaloir un avis parmi les opinions divergentes, en demandant à Allah de faire miséricorde aux savants, en suivant leur méthodologie saine, en s’aidant de leurs propos, de leurs livres, et des preuves et arguments qu’ils ont apportés pour supporter leur opinion et réfuter les autres avis.

 

C’est ainsi qu’Allah aide l’étudiant en sciences islamiques à atteindre la vérité, à condition qu’il soit sincère avec Allah et qu’il fasse tout son possible dans la recherche de la vérité… et c’est Allah Qui se charge d’octroyer l’aide.


 ·        Cheikh Ben Baz

 ·        Revue des Recherches Islamiques, n°47, page 160-161.


 

[1] Les Femmes,  v. 59.

[2] La Concertation, v. 10.

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:53

Q : Nous avons chez nous au Soudan un cheikh qui a beaucoup d’adeptes qui se concurrencent l’un l’autre pour le servir, lui obéir et voyager vers lui en croyant qu’il fait partie des Elus d’Allah (Awliyâ Allah). Le cheikh leur donne ainsi la permission d’appartenir à la confrérie soufie Simânite. On y trouve aussi un grand tombeau avec une coupole, dans lequel repose le père de ce cheikh, tombeau à travers lequel les adeptes recherchent la bénédiction, et aux côtés duquel ils déposent ce qu’ils ont de plus cher comme offrandes. A cela s’ajoute le rappel d’Allah (Dhikr) accompagné du son des tambourins, des tambours et de poésies… De plus, cette année, leur cheikh leur a ordonné de visiter la tombe d’un autre cheikh. Les adeptes se sont donc déplacés, hommes et femmes, dans un cortège de plus d’une centaine de véhicules… Quels conseils leur prodigueriez-vous ?

 

 

R : Ceci est une immense calamité et un grand mal, car le fait de voyager pour visiter les tombes est blâmé. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

 

« Ne voyagez que vers les trois mosquées : la mosquée Al-Harâm (de la Mecque), ma mosquée ici (à Médine), et la mosquée Al-Aqsâ (en Palestine). »

 

De plus, le fait de rechercher à se rapprocher des occupants des tombes – en leur présentant offrandes, sacrifices, prières, en les invoquant ou en leur demandant secours – est du polythéisme, et il n’est donc pas permis au musulman d’invoquer l’occupant d’une tombe même si c’est un grand personnage, comme les prophètes, qu’Allah les bénisse et les salue. Il n’est pas permis non plus de leur demander secours, de la même façon qu’il n’est pas permis de le faire aux statues, aux arbres et aux étoiles.

 

 

Quant au fait de jouer du tambour et du tambourin, avec l’intention d’adorer et de se rapprocher d’Allah par ce moyen, cela fait partie des innovations blâmables. D’ailleurs, beaucoup de soufis adorent Allah par ce moyen qui n’est qu’innovation et turpitude, et ne fait pas partie de ce qu’Allah a prescrit. Cependant, le tambourin est autorisé pour les femmes lors de la fête du mariage seulement, afin d’exprimer la joie du mariage. Il s’agit bien de mariage et non d’adultère (Sifâh).

 

 

De même, le fait de construire sur les tombes et de les prendre comme lieu de prière fait partie des innovations et des moyens qui mènent au polythéisme, car le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a interdit le plâtrage (Tajsîs) des tombes, la construction sur celles-ci, et le fait de s’asseoir dessus, comme l’a rapporté Muslim dans son Sahîh d’après Jâbir ibn ‘Abdillah, qu’Allah l’agrée : « Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a interdit de plâtrer les tombes, de s’asseoir et de construire dessus. » Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

 

« Qu’Allah maudisse les juifs et les chrétiens ! Ils ont adopté les tombes de leurs prophètes comme lieux de prière. »

 

Il est donc obligatoire que les tombes soient découvertes, sans qu’il n’y ait de construction sur elles.  Il n’est pas permis non plus de rechercher la bénédiction à travers les tombes, de les toucher, d’en invoquer les occupants, de leur demander secours, de leur faire serment pieux ou de leur offrir des sacrifices. Tout ceci fait partie des actes de la période pré-islamique (Jâhiliyya).

 

Il est donc du devoir des musulmans d’être vigilants contre cela. Quant aux savants, il est de leur devoir de conseiller ce cheikh, et de l’informer que cet acte est un acte d’égarement et un mal, et que le fait qu’il encourage les gens à demander l’aide aux morts et de les invoquer à la place d’Allah fait partie du grand polythéisme, qu’Allah nous en protège. Il est aussi du devoir des musulmans de ne pas l’imiter, de ne pas le suivre et de ne pas être impressionné par sa personne, car l’adoration est exclusivement le droit d’Allah, et c’est Lui que l’on doit invoquer et en Qui on doit placer son espoir. Allah le Très-Haut a dit :

 

« Les mosquées sont consacrées à Allah : n’invoquez donc personne avec Allah. »

 

Allah, exalté soit-Il, dit aussi :

 

« Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité, sans avoir la preuve évidente [de son existence], aura à en rendre compte à son Seigneur. En vérité, les mécréants, ne réussiront pas. »

 

Allah les a donc nommés « mécréants »  car ils invoquent autre qu’Allah, comme les Jinns, les anges, les occupants des tombes, les étoiles et les statues. Le fait d’invoquer ces êtres avec Allah est du grand polythéisme. Allah le Très-Haut dit :

 

« Et n’invoque pas, en dehors d’Allah, ce qui ne peut te profiter ni te nuire. Et si tu le fais, tu sera alors du nombre des injustes. »

 

les injustes désignant les polythéistes. Il incombe à toute personne qui en a la capacité, de participer à la réprobation de ce mal, et il incombe à l’Etat, s’il est musulman, d’interdire cela et d’enseigner aux gens ce qu’Allah leur a prescrit et ce qu’Il leur a rendu obligatoire au sujet de leur religion jusqu’à ce que ce polythéisme disparaisse.

 

C’est-à-dire que le voyage avec une intention d’adoration ne se fait que vers ces trois mosquées. [N. du T.]

Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre  du mérite de la prière, n°1197 et Muslim, chapitre du pèlerinage, n°827.

Rapporté par Muslim, chapitre des funérailles, n°2970.

Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre des funérailles, n°1330 et Muslim, chapitre des mosquées, n°529.

Les Jinns, v. 18.

Les Croyants, v. 117.

Yûnus, v. 106.
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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:52

Q : Qu’en est-il des confréries soufies et les Awrâd qu’ils organisent et ordonnent de pratiquer avant la prière du Fajr et après la prière du Maghrib ? Qu’en est-il de celui qui prétend avoir vu le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, en état d’éveil, et qu’il l’a salué en lui disant : « Que la paix soit sur toi, ô essence des essences et âme des âmes » ?

 

 

R : Louange à Allah l’Unique, et que la bénédiction et la paix soient sur Son messager, sa famille et ses Compagnons.

 

Les confréries et les Awrâd que tu as citées sont des confréries et des Awrâd inventés et innovés. Parmi ces confréries, on trouve les Tîjâniyya et les Kitâniyya, et aucun de leurs Awrâd ne sont acceptés, sauf s’ils sont en conformité avec le Coran et la Sunna authentique.

 

Quant à ce qui a été rapporté sur le fait que certaines personnes sont entrées chez Al-Kitânî et que, en état de veille, elles ont vu le Prophète à ses côtés et qu’Al Kitânî a dit : « Que la paix soit sur toi, ô essence des essences.. etc. », c’est faux et n’a aucune preuve, et le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, ne peut être vu en état de veille après sa mort, et il ne sort pas de sa tombe, et ce jusqu’au Jour de la Résurrection, comme l’a dit Allah, exalté soit-Il :

 

« Et puis, après cela vous mourrez. Et puis au Jour de la Résurrection vous serez ressuscités. »

 

 Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

 

« Je suis la première personne pour qui la terre s’ouvrira le Jour de la Résurrection. »

 

 

C’est d’Allah que vient l’assistance, et qu’Allah bénisse et salue notre Prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.

 

  • 2/184.

Les Croyants, v. 15-16.

Rapporté par l’imam Muslim selon une version légèrement différente, chapitre des mérites, n°2278.
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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:50

Q : Quel est votre conseil par rapport aux jeunes musulmans pratiquant leur religion, qui rentrent en conflits les uns par rapport aux autres ? Quel est votre avis sur la multiplication des groupes de nos jours ? Est-ce que vous me conseillez de rejoindre le groupe (Jamâcat ut-Tablîgh) et de sortir[1] avec eux ?


[1] Sortir (traduction du mot Khurûj) : c’est-à-dire sortir à la rencontre des gens pour les inviter à se convertir à l’islam, ou à obéir à Allah… C’est un des principes de base de la Jamâ’at Tablîgh


R : Nul doute que ce qui touche les jeunes musulmans comme division, inimitié ainsi que le fait d’accuser tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux d’égarement, sont des choses extrêmement tristes et regrettables. Ceci peut même conduire à une situation dangereuse. Ce genre de divisions réjouit les démons parmi les êtres humains et les Jinns, car ces démons ne veulent pas que les gens de bien se mettent d’accord sur quoi que ce soit. Ils souhaitent plutôt qu’ils se divisent, car ils savent que les divisions dissipent les forces qui résultent de la pratique de la religion et du fait de rester sur le chemin d’Allah le Tout-Puissant ; ceci est prouvé par les versets suivants :

 

« Et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force… »[1] ;

 

 

« Et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et se sont mis à se disputer, après que les preuves leur furent venues »[2] ; 

 

 « Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux-là tu n’es responsable en rien »[3] ;

 

 

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’il avait enjoint à Noé, ce que Nous t’avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus : ‘Etablissez la religion ; et n’en faites pas un sujet de divisions’. »[4] 

 

Allah l’Exalté nous a donc défendu de nous diviser et nous en a montré les conséquences destructrices. Notre devoir est d’être une communauté unie, parlant d’une seule voix, car la division est néfaste et une de ses conséquences est la faiblesse de la communauté musulmane. Les Compagnons, qu’Allah les agrée, ont eu des différences d’opinions, mais jamais de division, ni d’inimitié ou de haine. Ils ont eu des différents même du vivant du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui.

 

Lorsque le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, eût terminé la bataille des coalisés, l’ange Jibrîl vint lui ordonner de partir vers la tribu des Banî Quraydha, car ils avaient trahi le pacte passé avec le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui. Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dit alors à ses Compagnons, en cours de route : 

« N’accomplissez la prière du cAsr (cet après-midi) qu’au campement de la tribu des Banî Quraydha. »[5]

Ils sont donc sortis de Médine en se dirigeant vers les Banî Quraydha alors que c’était l’heure de la prière du cAsr ; une partie d’entre eux dit : « Nous ne prierons qu’à Banî Quraydha même si le soleil se couche, car le Prophète prière et salut d’Allah sur lui, a dit :  

« N’accomplissez la prière du cAsr qu’au campement des Banî Quraydha. »,

nous devons donc dire : « Nous avons entendu et nous obéissons ». 

Une autre partie dit alors : « Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a voulu par cela nous hâter et nous inciter à être rapide pour marcher sur le campement des Banî Quraydha mais il n’a pas voulu retarder la prière. » Ceci est arrivé aux oreilles du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et il ne fit de reproches à aucun des deux partis pour leur compréhension. Les Compagnons eux-mêmes ne se sont pas divisés pour cette différence d’interprétation de l’ordre du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui.

C’est de cette manière que nous devons rester une communauté unie et ne pas nous diviser, car si la division arrive en disant : « Ceux-ci sont des Salafis, ceux-là des Ikhwânis, ceux-ci des Tablîghis, ceux-là des sunnites, ceux-ci des imitateurs aveugles, etc », cela constitue un grand danger, et l’espoir qu’on place dans ce réveil islamique va se dissiper, surtout si l’on sait que de cet éveil vont naître des groupes divisés qui s’accusent mutuellement d’être égarés et d’être des imbéciles. 

La solution dans ce problème est de se comporter comme l’ont fait les Compagnons, qu’Allah les agrée, et de savoir que la différence résultant d’un effort de compréhension (Ijtihâd) – quand l’Ijtihâd est permis - n’a pas d’influence, mais, bien au contraire, c’est source d’entente. Comment cela ? Si mon opinion diffère de la tienne dans un sujet donné, et que les preuves dont je dispose sont différentes de ce que tu dis, et les preuves dont tu disposes sont différentes de ce que je dis, en réalité,  nous n’avons pas divergé, mais la preuve est devant nous et aucun de nous ne se base sur son avis mais plutôt sur les preuves dont il dispose. Dans ce cas, moi, je te remercie et t’encourage car tu as osé me contredire, et toi, tu me remercies et m’encourages car j’ai osé te contredire, et je demeure ton frère et ton ami. Puisque cette différence d’opinion a pour origine les preuves tangibles, il est de mon devoir de ne pas t’en vouloir, au contraire, je dois te féliciter de tes résultats et vice versa. Même si nous devions nous obliger l’un l’autre à accepter un des deux avis, l’obligation de suivre mon avis ne sera pas prioritaire sur l’obligation de suivre ton avis. Pour ces raisons, je dis : il faut que cette divergence basée sur l’Ijtihâd devienne une entente et que nous nous unissions pour atteindre le bien.

Cependant si quelqu’un dit : cette solution peut ne pas être évidente pour le commun des gens qui n’ont pas de science ?

 

La solution est alors que les chefs et les responsables du groupe se réunissent afin d’étudier les sujets où la différence d’opinion existe pour que nous soyons plus unis.

 

Un jour, un problème est survenu à Minâ [pendant le pèlerinage] – j’y étais personnellement avec quelques frères - qui pourrait vous paraître étrange. Deux groupes de trois à quatre pèlerins sont venus nous voir ; les deux groupes s’accusaient de mécréance et se maudissaient l’un l’autre. La cause était que l’un des deux groupes avait dit : « Les autres mettent la main droite sur la main gauche sur la poitrine dans la prière, ceci est considéré comme un rejet de la Sunna, » car la tradition (Sunna) chez ce premier groupe était de laisser les bras le long du corps. L’autre groupe avait dit : « Le fait de laisser les bras le long du corps, sans mettre la main droite sur la gauche est un type de mécréance nous autorisant à les maudire. » Le conflit entre les deux groupes était assez violent. Cependant, grâce à Allah puis l’effort des frères ainsi qu’un rappel sur ce que devrait être le degré d’harmonie de la nation, chaque groupe est reparti satisfait de l’autre.


Regardez donc comment Satan les a manipulés sur cette question à tel point que chacun des groupes accusait l’autre d’apostasie. Ce problème concernait une Sunna parmi les Sunnas et non pas un des piliers de la religion, ni ses devoirs, ni ses obligations, tout au plus, quelques savants considèrent que le fait de mettre la main droite sur l’avant-bras gauche est la Sunna correcte, alors que d’autres considèrent que le fait de laisser les bras le long du corps est la Sunna authentique. Toutefois, l’avis correct et ce que montrent les preuves de la Sunna est qu’il faut mettre la main droite sur l’avant-bras gauche (ou la main), tel que c’est rapporté de Sahl ibn Sacd, qu’Allah l’agrée  dans le hadith cité par Al-Bukhârî :

« On ordonnait [aux musulmans] de poser la main droite sur l’avant-bras gauche pendant la prière. »[6] 

Je demande à Allah le Glorifié et l’Exalté qu’Il fasse don de la concorde, de l’amour et de la bonne volonté à nos frères qui ont des méthodes différentes dans la Dacwa, car si l’intention est bonne, il est aisé de trouver une solution ; par contre, si l’intention est mauvaise et que chacun ne prend en compte que  son propre avis sans que lui importe l’avis des autres, l’entente sera difficile à obtenir.

 

Remarque : Si les différences sont d’ordre dogmatique, elles doivent être corrigées ; il faut aussi corriger tout ce qui n’est pas en accord avec la voie des Pieux Prédécesseurs (as-Salaf) et prévenir les gens contre ceux qui empruntent une autre voie que celle des Salaf, dans cette question.[7]

 

En ce qui concerne le Jamâcat ut-Tablîgh, mon avis est que beaucoup de personnes en ont tiré profit grâce à Allah : combien de personnes qui désobéissaient à Allah ont été guidées par leur intermédiaire (grâce à Allah) ? Et combien de mécréants se sont convertis à l’islam par leur intermédiaire ? En vérité, nul ne peut contester le fait qu’ils ont eu un impact. 


Mais en contrepartie, il n’y a pas de doute qu’ils sont très ignorants. Ils ont donc besoin d’étudiants en sciences religieuses qui se joignent à eux, et leur corrigent certains actes qu’ils accomplissent pensant que ce sont des choses permises alors qu’elles ont besoin d’être rectifiées. Citons, par exemple, le fait de limiter la Dacwa à trois jours, quatre jours, quarante jours ou six mois… Ils disent : « Nous prenons cela comme un moyen et non pas comme un but, c’est-à-dire que nous ne considérons pas que cela fait partie de l’islam, ou que l’on doive adorer Allah par ce moyen, mais nous pensons que cette délimitation permet à la personne de se forcer et de s’engager afin qu’elle se forme à la Dacwa et qu’elle se débarrasse de sa paresse, ainsi de suite. »

Selon moi, nul doute qu’ils ont des qualités, du bien et qu’ils sont utiles, mais ils ont aussi une grande ignorance, et de ce fait, ils ont besoin d’étudiants en sciences religieuses qui leur expliquent les choses. 

Je les critique aussi sur un autre point : certains d’entre eux - je ne dis pas tous – quand on entre dans des discussions sur la religion avec eux, ils ne sont pas à l’aise, et ils n’aiment pas la discussion et ne veulent pas s’approfondir dans la science ; ceci est sans doute une erreur car le devoir de l’être humain – surtout les jeunes - est de veiller à apprendre la science, mais calmement et en recherchant la vérité, non pas en polémiquant, avec brutalité et violence comme on le voit chez certains. Je voudrais aussi que ce groupe soit en relation avec leurs autres frères et qu’ils s’entendent. Les uns leur apprennent les sciences religieuses et les autres leur enseignent l’éducation, les bonnes manières et la tolérance et Allah est le Plus Savant.

 

·        Fatwa du  Cheikh Otheimine

·        Fatâwâ Al- CAqîda, pages 778 à 783.

 


[1] Le Butin, v. 46. 

[2] La Famille d’Imrân, v. 105.

[3] Les Bestiaux, v. 159. 

[4] La Consultation, v. 13.

[5] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la prière de la peur (n°946) ; Muslim, chapitre de la guerre sainte (Al-Jihâd) (n°1770) ; par contre, dans Muslim mentionne le Dhuhr au lieu du CAsr

[6] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de l’appel à la prière (n°740).

[7] Cette remarque se trouve dans l’original.
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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:49

Q : On a posé la question au cheikh, qu’Allah élève son rang : quel est le verdict sur le fait de suivre les savants et les dirigeants dans le fait de rendre licite ce qu’Allah a interdit et interdire ce qu’Allah a rendu licite ?

R : Le fait de suivre les savants et les dirigeants dans le fait de rendre permis ce qu’Allah a interdit se divise en trois catégories :

 1.      On les suit tout en étant satisfait de leur parole, en leur accordant la prédominance et en étant mécontent de la Loi d’Allah. Ceux-là sont mécréants car ils ont détesté ce qu’Allah a révélé. Haïr ce qu’Allah a révélé est de la mécréance car Allah dit :

                                                                     

« C’est parce qu’ils ont de la répulsion pour ce qu’Allah a fait descendre. Il a rendu vaines leurs œuvres. »[1]

  Et les actions ne peuvent être rendues vaines que par la mécréance. Quiconque hait ce qu’Allah a révélé est mécréant.

 2.      On les suit tout en étant satisfait de la Loi d’Allah, en sachant qu’elle est meilleure et plus appropriée aux humains et aux pays, mais ce qui pousse à le suivre est une passion au fond de son âme. Celui-là n’est pas mécréant mais désobéissant (Fâssiq). Si l’on pose la Q : « Pourquoi n’est-il pas mécréant ? On dira : « Parce qu’il n’a pas refusé le jugement d’Allah au contraire, il en est satisfait mais il y a contrevenu à cause d’une passion en lui, et il est considéré comme tous les gens de la désobéissance. »

3.      On les suit par ignorance en croyant que c’est cela le jugement d’Allah. Ce cas-ci se subdivise en deux catégories :

 §         La première : Il a la possibilité de connaître la vérité par lui-même, mais il est négligent ; dans ce cas-ci, il est pécheur car Allah a ordonné de questionner les gens de science lorsqu’on ne sait pas.

§         La seconde : Il est ignorant et il n’a pas la possibilité de connaître la vérité par lui-même, et il suit par imitation, en croyant que c’est la vérité. On ne peut rien lui reprocher. En effet, il a fait ce qui lui incombe et il est excusé. C’est à ce sujet que l’on rapporte que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

  « Celui à qui est donné un verdict sans science, le péché revient à celui qui a donné le verdict. »[2]

 Si nous devions le considérer comme pécheur à cause de l’erreur d’autrui, cela impliquerait la gêne et la difficulté et les gens ne feraient plus confiance à personne de peur qu’il ne se trompe.

·        Fatwa de Cheikh Otheimine

      ·        Al-Majmû’ uth-Thamîn  volume 2 pages 129 et  130. 


[1] Muhammad, v. 9.

[2] Rapporté par Abû Dâwûd, chapitre de la science (3657) ; Ibn Mâjah, au peu près dans les mêmes termes dans l’introduction (53) et Ad-Dârimî dans l’introduction (159).

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:49

Q : Si ceux qui sont invités vers l’islam sont influencés par des cultures particulières, quel est le meilleur moyen de les appeler vers la vérité ?


R : Le prêcheur doit leur montrer ce qu’il y a réellement comme erreurs et innovations dans les courants par lesquels ils sont influencés et dans les groupes auxquelles ils s’affilient, ainsi que dans les milieux dans lesquels ils ont vécu. Il leur démontre également ce qu’il y a dans les sociétés dans lesquels ils ont vécus comme choses contraires à la religion. Ils les invitent à peser tout ce qui leur pose problème dans la balance équitable qui est le Livre d’Allah et la Sunna de Son Messager.

 

Ce qui est conforme au Coran et à la Sunna, c’est ce qui est reconnu comme juste dans l’islam, et ce qui les contredit est rejeté, quelque soit celui qui l’avance. C’est comme cela que font les gens de science : ils passent les cas où il y a divergence au crible des preuves du Coran et de la Sunna. Ce qui est conforme à la religion est accepté, et ce qui y est contraire est rejeté, même si celui qui défend ce point de vue est célèbre, car la vérité est au-dessus de tous.

Il en va de même pour les actes comme les habitudes et les comportements, qui sont contraires à la religion : ils doivent être délaissés même s’ils proviennent des aïeux, des notables religieux et des ancêtres. Tous doivent s’attacher fermement à ce qu’Allah et Son Messager ont ordonné, car c’est le sentier de la réussite, comme dit Allah :

  


« Et certes, ceci est mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les (autres) sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu’Il vous enjoint. Ainsi deviendrez-vous plus pieux. »[1] 

Et Allah est Celui Qui accorde la réussite.

      ·        Fatwa de Cheikh Ben Baz 

·        Recueil de Fatwas, volume 4 page 240.


[1] Les Bestiaux, v. 153.

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:48

Q : Certains jeunes s’emballent plus que ce qu’il ne le faut et tombent dans l’extrémisme. Quel est votre conseil à leur égard ?

 

R : Il convient aux jeunes et à tous d’éviter la violence, l’extrémisme et l’exagération. Allah dit :  

 

 

« Ô gens du livre, n’exagérez pas dans votre religion ».[1]

 

 

Il dit également :  

 

« C’est par quelque miséricorde de la part d’Allah que tu as été si doux envers eux ! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. »[2] 


 

Allah a recommandé à Moïse et à Aaron de dire, lorsqu’Il les a envoyés à Pharaon :

 

 

 

 

« Puis, parlez-lui gentiment. Peut-être se rappellera-t-il ou [Me] craindra-t-il ? »[3]

 

Quant au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, il a dit :

« Les exagérateurs vont à leur perte. » 


Il l’a répété trois fois.[4] Il a dit aussi :

 « Prenez garde à l’exagération, car ceux qui vous ont précédés ont été détruits du fait de leur exagération dans la religion. »[5] 

Pour cela, je recommande à tous les prêcheurs de ne pas tomber dans l’exagération, qu’ils empruntent le juste milieu qui est le chemin sur la Voie d’Allah et d’après le jugement de Son livre et de la Sunna de Son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui.

 

 

·        Fatwa de cheikh Ben Baz,

·        Revue des Recherches, n°32, p. 120


 

[1] La Table Servie, v. 77.

[2] La Famille d’Imrân, v. 159.

[3] Tâ-Hâ, v. 44.

[4] Rapporté par Muslim dans son recueil dans le chapitre de la science (2670).

[5] Rapporté par Ahmad (1/347), et certains auteurs des Sunan par une chaîne authentique ; An-Nassâ’î, chapitre du pèlerinage (5/268) et Ibn Mâjah, chapitre des rites du pèlerinage (3029).

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:47
 
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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 05:47

Q : Comment la croyance à la prédestination et au destin peut-elle être une aide pour augmenter la foi du musulman ?

R : La croyance à la prédestination et au destin peut être une aide pour le musulman dans sa vie spirituelle et temporelle, car c’est avoir la conviction que le pouvoir d’Allah est au-dessus de toute chose, et que lorsqu’Allah, gloire et pureté à Lui, veut une chose, rien ne peut s’opposer à Sa volonté. Si le musulman a cette ferme conviction, il mettra en œuvre tous les moyens qui lui permettront d’atteindre son but. On apprend en effet, dans notre histoire, que plusieurs grandes victoires des musulmans se réalisèrent malgré le peu de soldats et le manque de moyens, tout ceci grâce à leur foi ferme en la promesse d’Allah, au destin et au fait que toute chose est entre Ses Mains.

 

  • Fatwa de cheikh Otheimine
    • Classification d’Achraf Abdul-Maqsûd (1/54).
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